Marie Claude Lorne
Je la connaissais de loin, elle co-animait l’un des tout premiers séminaires où j’ai pu faire la sorte de philosophie qui m’intéressait quand je suis arrivé en France. Ces dernières années, on s’est souvent croisé, parfois discuté.
« Marie-Claude avait fait des études difficiles, une carrière difficile, en poursuivant parfois une excellence dont les standards sont établis ailleurs et négligés, ou parfois méprisés, en France. Trop française pour le jeu de massacre des carrières philosophiques internationales, trop intelligente pour se contenter de la scène intellectuelle provinciale et auto-référentielle de son pays. Comme beaucoup parmi nous, à jouer ce jeu, on devient étrangers, marginaux partout. »
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