Principe de cohérence
Apparemment mon intuition qui sous tendait ce post existe en droit et se nomme le Principe de Cohérence. J’admire la capacité des juristes à formaliser des raisonnements de bon sens et à leur donner un nom qui force le respect.
la Constitution de 2001, qui exclut de son champ d’application le premier mandat de Wade – en raison de sa durée -, ne peut pas le comptabiliser. Ce serait contraire au principe de cohérence.
Sinon, les profs de droit sénégalais eux-mêmes semblent se diviser quant à la question de savoir si Wade est rééligible ou non. La grande majorité d’entre eux penserait que sa candidature est irrecevable.
Je trouve assez ignoble que le journaliste suggère que si les professeurs Boye et Sy pensent que la candidature de Wade est recevable, c’est parce qu’ils lui sont redevables.
Il y a Abdoul Kader Boye, qui est redevable au chef de l’Etat, Abdoulaye Wade, de l’avoir nommé ambassadeur à l’Unesco. Il y a enfin Madani Sy, un ancien garde des sceaux et médiateur de la République
Ce qu’il ne précise pas, c’est que ce sont là deux vieux gentlemen qui ont servi l’université et l’État sénégalais pendant 40ans et qui sont avant tout des universitaires. Madani Sy a eu son heure de gloire politique sous Senghor et Kader Boye a été débarqué de manière ignoble par Wade de son poste à l’unesco. L’un et l’autre ont beaucoup plus à perdre à donner un avis impopulaire qu’à gagner. Dans une démocratie, on devrait accepter les avis divergents et argumenter contre sans attaques ad hominen.
Oui, je sais je rêve…
[…] position de strict légaliste en ce qui concerne le droit ou non qu’a Maitre Wade de briguer un second mandat est : « Je ne […]
[…] soient prêts à voter. C’est exactement ce que je craignais quand j’essayais d’argumenter, contre tous mes amis, que Wade avait juridiquement le droit de se présenter. En se focalisant sur […]
[…] position de strict légaliste en ce qui concerne le droit ou non qu’a Maitre Wade de briguer un second mandat est : « Je ne […]