Mon prefet
est toujours une star…
Chaque année, depuis cinq ans maintenant, l’Etat Français me donne rendez-vous à la préfecture de l’Essonne, pour justifier de ma situation afin que mon épouse, qui est mère de deux enfants français, puisse renouveler son titre de séjour. Naïvement, comme chaque année, je pensais que les choses s’étaient arrangées depuis la dernière fois… c’est plus fort que moi : comme tous ceux qui vivent cette humiliation, une fois qu’on en est sorti, je ne sais pas pourquoi, on se dit que c’était la dernière fois, et que l’on ne pourra pas supporter de vivre ça une fois de plus. Alors, comme par magie, notre esprit fais le ménage, et la vie continue…
Encore un témoignage …
Sinon sur Rue 89, une japonaise à Antony (Haut de Seine), même épreuve. Il faudrait questionner les candidats PS sur ce qu’ils comptent faire pour que ça cesse une fois aux affaires, l’année prochaine.
http://www.rue89.com/2011/10/11/mes-nuits-blanches-la-sous-prefecture-dantony-administration-de-la-honte-225483
Hum, peut-être ne faut-il pas plomber la candidature du PS en les obligeant à aller contre l’avis général qui veut que nous soyons des profiteurs venus nous engraisser sur le dos du contribuable français, non?
Attendons qu’ils soient élus avant de leur demander d’abroger une politique qui déshonore la France mais qui n’est pas nécessairement impopulaire.
Non, ce n’est pas de la politique visant l’électorat FN, c’est entreprise de destruction de l’État social par la droite d’affaire.
Sur les forums de Rue8, il y a un témoignage d’une ancienne employée de ses services « Ned94 » : « […]Et puis il y a eu la nouvelle réforme : 1 fonctionnaire sur 2 non remplacés, et la RGPP… la réforme des services… Ce fut le début de la fin.[…] »
Discours de Hollande en 2007 :
« […]Et la France n’aura pas le même visage après cinq ans de droite avec Nicolas Sarkozy ou avec cinq ans de gauche avec Ségolène Royal. C’est tout le cours de notre démocratie, de notre République qui sera modifié selon la décision des Français le 6 mai. Nous ne sommes pas dans une confrontation ordinaire, dans une élection présidentielle banale parce que nous ne sommes pas dans n’importe quel contexte international avec un monde dangereux et une Europe en panne, nous ne sommes pas dans n’importe quel environnement économique avec la mondialisation libérale et un capitalisme financier prédateur.
Et nous ne sommes pas devant n’importe quel adversaire pour la première fois depuis sans doute longtemps, dans la République, nous sommes devant une droite dure qui veut en finir une bonne fois avec le modèle social français et qui veut mettre aux normes libérales notre pays.[…] »