Charlie at it again
Apparemment, Charlie Hebdo va encore caricaturer le prophète! On parie combien que des idiots musulmans éprouveront le besoin de manifester voire pire? Cela permettra à Charlie Hebdo:
- d’augmenter ses chiffres de vente
- de surfer sur l’islamophobie mainstream en nous faisant la leçon sur le fait que nous autres musulmans devrions apprendre à supporter la caricature parce que c’est ce que des gens civilisés font.
- de se poser à peu de frais en défenseurs de la liberté d’expression
Franchement, je rêve que TOUS les musulmans de France se coordonnent pour ignorer ce genre de provocation mais ce serait là trop demander: il y a chez les musulmans autant de crétins qu’ailleurs et les crétins agissent de manière idiote.
Ce n’est pas parce que je pense que Charlie Hebdo a tous les droits d’insulter mon prophète qu’il faut en plus que je m’en réjouisse ou que je fasse semblant de croire que ce faisant avancent en quoi que ce soit la cause de la liberté d’expression. Ce qui est difficile en France, ce n’est certainement pas d’insulter les musulmans: le ministre de l’intérieur français actuel tout comme ses deux derniers prédécesseurs est un raciste islamophobe, alors… Ce qui est difficile ici, c’est, au hasard, de dénoncer certaines forces économiques.
Alors sérieusement, ce genre d’admonestations que je vois poindre, je m’en passerai volontiers…
Vrais et faux parasites
Une chose que les diverses droites feignent tout le temps d’oublier, c’est que les pauvres aussi paient des impôts. Ne serait-ce que la TVA. En vrai, ce que recherchent les gens de droite (du moins beaucoup d’entre eux), c’est à faire de sorte que seuls les pauvres en paient. Et pour y arriver, ils culpabilisent ces derniers en les accusant de parasitisme. Tout en occultant toutes les subventions qu’ils réussissent à arracher à la collectivité aidé en cela par les politiciens corrompus qui les servent!
Le dernier avatar en date de cette rhétorique est Romney que même un romancier communiste n’aurait osé choisir comme personnage principal d’une critique du capitalisme tellement il est caricatural:
The notion that Democrats hope to ride dependency to political power is one that has no shortage of adherents among conservatives. “We are reaching the tipping point where the majority of Americans are recipients of government programs,” columnist George Will said recently on Laura Ingraham’s radio show. « Heavens, one in seven of Americans is on food stamps today. The gamble — it’s really not a gamble, the tactic — of the Democratic Party is to run up the dependency ratio in this country until you get 50-60 percent of Americans dependent on the government in at least one or often in multiple ways, at which point they figure the party of government will always win. »
But there are a few problems with the idea of the overburdened « 53 percent. » Many Americans don’t pay federal income taxes, in part, because of deductions like the child tax credit that have been championed by conservatives and progressives alike. Almost all of the « 47 percent » do pay other federal taxes in the form of Social Security and Medicare payroll deductions and gas levies, as well as a variety of state and local sales and property taxes that aren’t dependent on income.
Franchement, se faire faire la leçon sur les vertus de l’impôt par un parasite millionnaire qui est probablement resté dix ans sans payer d’impôts!
PS: Je vois que Krugman a parlé de la vidéo et a mis en lien ce sommaire qui démonte l’idée que ceux qui ne paient pas d’impôts sur le revenus sont des parasites ne payant pas d’impôts du tout.
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