Penser la résilience africaine face au Covid 19

Le 19 novembre, c’était la Journée Mondiale de la Philosophie. Voici le texte que j’ai présenté.
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Nous nous sommes beaucoup plaints du fait que non seulement la presse occidentale, mais l’OMS elle-même semblait incrédule que les pays d’Afrique noire aient réussi à juguler la Covid19 là où les pays occidentaux n’y arrivent globalement pas. Certains y ont vu une manifestation de racisme. Il me semble que l’on peut effectivement détecter une pointe de racisme dans certaines de ces réactions et surtout dans certaines explications proposées pour nos succès. Il y a souvent une naturalisation de nos accomplissements qui en fait, non pas le résultat d’un travail conscient, d’une expérience des maladies infectieuses ou de la compétence de nos médecins, mais le fait de circonstances sur lesquelles nous n’avons pas prise. Une telle présomption d’incompétence n’est pas surprenante. Elle est la conséquence directe des théories racistes que l’on peut dater du 18e siècle au moins et qui posent que l’homme noir est incapable d’abstraction et de planification et ne saurait donc gérer indépendamment ses propres affaires. Ces théories racistes sont assez connues et demeurent opérantes dans l’inconscient collectif. Je n’aimerais cependant pas focaliser mon propos sur les explications externes de notre succès. J’aimerais que nous nous saisissions de cette pandémie pour réfléchir à ce qu’elle révèle sur notre image de nous mêmes. Pour ce faire, j’aimerais que nous répondions à la question suivante : Pourquoi le protocole Raoult semble-t-il marcher au Sénégal ?
Le Président de la République lui-même a cité le protocole Raoult comme expliquant le succès de notre réponse à la pandémie du Covid19. Le Professeur Seydi, qui coordonne notre réponse nationale à la pandémie, au lieu de s’attribuer le mérite de notre succès, s’est placé sous l’ombre tutélaire du Professeur Raoult et attribué nos succès non pas au talent de ses équipes mais à notre adoption du protocole du sage marseillais. Ce qui est étonnant, c’est que ce succès ne se réplique pas ailleurs. Le Maroc a adopté ce cocktail mais ne s’en tire pas aussi bien que nous. L’institut marseillais du Prof Raoult lui-même ne réussit paradoxalement pas à émuler l’efficacité sénégalaise dans l’application de protocole. De manière plus systématique, un article de review, paru en septembre 2020 dans le Journal of Internal General Medecine et qui s’intéresse aux études effectuées entre décembre 2019 et juin 2020, conclut que : « les preuves disponibles suggèrent que la chloroquine ou d’hydroxy-chloroquine n’améliorent pas les résultats cliniques dans le Covid19. » [1]
Comment donc expliquer, d’une part que le protocole Raoult soit efficace au Sénégal, d’autre part que les médecins et les autorités sénégalaises se placent sous l’ombre tutélaire de ce professeur étranger au lieu de revendiquer leurs propres succès ?
Concernant la première question, je pense que contrairement à ce que disent nos autorités, y compris sanitaires, le protocole Raoult n’est pas plus efficace chez nous qu’ailleurs. Après tout, avant d’ajouter ce protocole à notre arsenal thérapeutique, nous étions à zéro mort. Les morts ont commencé après l’introduction de ce protocole. Post hoc ergo propter hoc n’est certes pas un mode de raisonnement viable mais l’on ne peut exclure non plus la possibilité que parfois la précédence s’accompagne d’une causalité. L’on pourrait avoir ici un cas de post hoc et propter hoc. Tant qu’une étude sérieuse n’est pas faite, on ne peut décider ni dans un sens ni dans l’autre. D’ailleurs, ce protocole est venu s’inscrire à l’intérieur d’un arsenal thérapeutique bien rodé dont il n’est qu’un aspect. Sur le plan épistémologique, ce que le succès apparent de ce protocole montre, c’est l’intérêt de mettre en place une méthodologie rigoureuse avant d’utiliser un médicament. Parce qu’autrement on se laisse prendre au piège du biais de confirmation. Ainsi tout comme le fait que nos premiers morts sont survenus après l’adoption de ce protocole ne prouve pas que ce protocole est responsable de ces morts, on ne peut pas non plus attribuer les succès sénégalais à l’utilisation de ce protocole en faisant abstraction de tous les autres aspects du protocole sanitaire sénégalais et en faisant fi des autres expériences internationales.
La seconde question que nous avons posée me paraît plus intéressante. Lorsque la pandémie est survenue, le Chef de l’État sénégalais a décidé de faire confiance à ses scientifiques. Ce sont des médecins, épidémiologistes et scientifiques sénégalais qui ont défini notre protocole sanitaire, calibré les messages à adresser au peuple, demandé et obtenu la réduction des activités économiques, suggéré un couvre-feu, obtenu que l’on hospitalise tous les cas positifs et que l’on loge gratuitement dans des hôtels leurs contacts, etc. Ce sont également nos médecins qui ont fait les choix qui ont permis de soigner nos malades. Comment expliquer que nous attribuons le mérite de notre succès indéniable à un professeur français ? Pour le comprendre, je propose que nous fassions un détour par la philosophie de Nietzsche et sa proclamation de la mort de Dieu.
C’est dans le Gai savoir (L3§125) que Nietzsche décrète pour la première fois la mort de Dieu. À cet endroit, il conclut sa tirade par la question suivante : « Ne sommes-nous pas forcés de devenir nous-mêmes des dieux simplement — ne fût-ce que pour paraître dignes d’eux ?» L’idée de la mort de Dieu, peut être comprise comme la réponse Nietzschéenne à l’inquiétude pascalienne face au fait que nous sommes jetés dans l’univers. Là où Pascal se réfugie dans la religion, Nietzsche lui parie sur l’homme et affirme que le but n’est pas de nous soumettre à un quelconque destin, à un quelconque décret divin mais de tuer Dieu pour oser prendre sa place et être véritablement les créateurs de notre destin. Ce thème revient de manière intéressante dans son Ainsi parlait Zarathoustra. Nietzsche y met notamment en scène celui qu’il nomme le dernier Pape. Ayant constaté la mort de Dieu, ce dernier Pape ne se défroque pas. Il s’en va dans les montagnes à la recherche de personnes à qui la nouvelle ne serait pas parvenue afin de continuer à célébrer la messe avec eux.
Qu’est-ce que cette idée de la mort de Dieu a à voir avec la réaction africaine et singulièrement sénégalaise face à la pandémie du Covid19 ? Pour le comprendre, rappelons-nous ce que ce dernier pape dit à Zarathoustra :
« Et j’ai servi ce Dieu ancien jusqu’à sa dernière heure. Mais maintenant je suis hors de service, je suis sans maître et malgré cela je ne suis pas libre. »
Ce que Nietzsche montre ici, c’est qu’il ne suffit pas de la mort de Dieu pour que l’ex croyant échappe à son emprise. Il ne suffit même pas que l’ancien croyant reconnaisse cette mort de Dieu. La liberté n’est pas seulement un état, c’est d’abord et avant tout un choix, une responsabilité pesante que l’on refuse parfois d’assumer parce qu’elle est effrayante. Qu’est-ce qu’un monde sans Dieu ? Qu’est-ce qu’une vie sans maitre ? C’est une vie sans direction claire, chaotique, incertaine ; dans laquelle nous devons prendre des décisions sans pouvoir nous défausser sur la volonté divine en cas d’échec. Cette idée selon laquelle la responsabilité est un poids qu’il n’est pas facile d’assumer me paraît importante parce qu’elle explique nos comportements d’anciens colonisés.
La pandémie est un événement historique. Pour la première fois depuis les indépendances, nous avons du gérer en autarcie une crise majeure. Le Sénégal n’a jamais, consciemment et délibérément, géré une crise majeure sans en appeler à l’aide extérieure. Même quand il y a eu la crise de Keur Momar Sarr, un simple problème de tuyauterie, l’armée française nous a aidé à distribuer de l’eau aux populations affectées. Des entreprises française et chinoise ont été pressenties pour réparer le tuyau. En ce qui concerne cette pandémie, par la force des choses, il nous était impossible d’en appeler à l’expertise étrangère. Les pays qui, traditionnellement, nous indiquaient la voie à suivre étaient empêtrés dans leurs propres problèmes. De ce fait, le Président de la République a été obligé de se contenter de l’expertise locale. Les experts locaux ont donc défini et mis en œuvre le protocole sanitaire qui a abouti au succès sénégalais.
Face à cet événement historique, le Sénégal mais également la plupart des pays africains ont su relever le défi de manière endogène. Un argument soulevé pour relativiser le succès des pays africains est qu’il n’est pas possible que tous les dirigeants africains aient agi rationnellement alors que les sociétés européennes auraient globalement agi de manière irrationnelle et inefficace. À cela, on peut faire trois réponses :
- la première est que quand ça va dans l’autre sens, ça ne semble déranger personne. Les choix économiques de l’ensemble du continent semblent désastreux sans que ça nous paraisse incroyable.
- La deuxième est qu’il est faux que toute l’Europe a mal géré la pandémie. Il y a une variabilité dans la gestion de la pandémie entre l’Allemagne, la Suède, le Danemark, la France et l’Espagne.
- La troisième réponse est qu’il y a également une variabilité dans les réponses africaines à la pandémie. L’Ouganda, le Kenya, l’Afrique du Sud et le Maroc ne s’en sortent pas aussi bien que le Sénégal, la Cote d’Ivoire ou le Mali. Il n’en demeure pas moins que la plupart des pays africains ont, à l’instar du Sénégal, géré de manière endogène cette crise.
Pourquoi n’en faisons nous pas plus cas et surtout pourquoi, de notre propre initiative nous sommes nous mis sous l’ombre tutélaire du Professeur Raoult, non seulement à un niveau populaire, mais également au niveau des instances de décisions et des acteurs de ce succès ?
Il me semble que la figure Nietzschéenne du dernier pape permet d’y répondre. De même que le dernier pape trouve l’idée de la mort de Dieu trop vertigineuse et n’en tire pas toutes les conséquences lors même qu’il peut la saisir de manière intellectuelle, de même, en tant qu’ancien colonisé habitué à nous faire assister n’arrivons-nous pas collectivement à accepter et à assumer notre compétence voire notre supériorité technique face à nos anciens colons.
C’est là un risque qui avait été déjà théorisé par les penseurs de l’aliénation culturelle comme Fanon ou Cheikh Anta Diop. L’on se souvient que dans son Allocution à la jeunesse du Niger, Cheikh Anta Diop appelle les jeunes africains à se départir de l’idée que « la vérité sonne blanche »[2] et du besoin de faire valider les connaissances qu’ils produisent par l’autorité extérieure européenne. De la même manière, Fanon montre que l’un des problèmes majeurs que les anciens colonisés doivent affronter, c’est la restauration des ressorts internes d’une société qui a été idéologiquement conditionnée à ne pas se croire capable de prendre en main son destin. Le sentiment que notre destin dépend d’instances extérieures est un sentiment prégnant à tous les niveaux des sociétés coloniales et postcoloniales. C’est exactement ce sentiment inconscient d’illégitimité que l’on voit à l’œuvre quand nos médecins et nos politiques se placent sous l’ombre tutélaire d’un savant occidental. Pour employer une expression gramscienne, l’hégémonie culturelle de la pensée impérialiste occidentale est telle que ses victimes sont incapables d’apprécier leurs propres succès.
L’on peut cependant m’objecter que malgré tout, cela n’a pas empêché la société sénégalaise dans son ensemble de gérer correctement cette pandémie et que donc, même à supposer que mon analyse soit exacte, ce complexe d’infériorité n’a absolument aucune importance ni conséquence concrète. De mon point de vue, cette objection n’est pas valable pour au moins trois raisons :
- D’abord, la vérité est une valeur pour elle-même. Il importe que nous ayons une correcte appréciation de notre situation pour nous projeter.
- Ensuite, si nous ne diagnostiquons pas les mécanismes qui nous font nous placer sous la domination des autres, nous ne pourrons jamais prendre nos propres responsabilités et être véritablement libres et indépendants.
- Enfin, notre chance dans cette crise a été que les occidentaux étaient trop occupés pour nous venir en aide. Imaginez-vous ce qui se serait passé si la maladie s’était d’abord déclenché en Afrique ! Il est parfaitement imaginable que nos autorités importent de l’expertise française pour venir chaperonner nos médecins. Or, dans ce domaine précis, ce serait plutôt à nous de faire bénéficier notre ancienne métropole de notre expertise. Une interférence étrangère sur nos processus aurait pu être catastrophique[3].
Pour conclure, il me semble que cette pandémie a montré, c’est que sur le plan de la gestion des épidémies, nous avons toutes les ressources techniques et humaines pour aboutir à des résultats meilleurs que ceux de pays beaucoup plus développés que nous ne le sommes. La question qui se pose est celle de la scalabilité. Si nous avons les capacités pour gérer un problème aussi grave, cela ne signifie-t-il pas que nous avons les ressources pour gérer tous les problèmes qui se posent à nos sociétés pour peu que nous fassions abstraction des interférences extérieures, refusions l’aide qui nous est habituellement proposée et fassions confiance à l’expertise endogène ? Une réponse positive à cette question a quelque chose de vertigineux. L’enjeu d’une réflexion sur notre gestion de cette pandémie, c’est la découverte concrète qu’avoir laissé les autres jouer les démiurges sur notre destin depuis les indépendances est peut-être ce qui maintient notre continent dans le sous-développement. Qu’il nous faut accepter d’assumer un projet radical d’indépendance et de définition endogène de nos objectifs et des moyens pour y parvenir si nous voulons soigner les maux qui gangrènent notre continent. Pour que l’élaboration de ce projet soit possible, il faut que tous les acteurs soient non seulement convaincus mais également persuadés de notre capacité à relever le défi. Il faut que ces acteurs là comprennent la portée de ce que nous avons réussi dans notre gestion de la pandémie. Cette œuvre de persuasion, de création d’une nouvelle hégémonie culturelle conductrice au développement doit être le fait des penseurs des sociétés africaines afin que nos sociétés fassent de cette après pandémie un nouveau départ nous permettant d’enclencher le processus de développement du continent noir qui passe nécessairement par la restauration de notre dignité et de la conscience de notre agentivité. Autrement, nous allons agir comme le fit Macky Sall sur France 24 et attribuer tous nos succès à nos anciens maitres à travers leur gourou le plus célèbre.
[1] Elavarasi, A., Prasad, M., Seth, T. et al. Chloroquine and Hydroxychloroquine for the Treatment of COVID-19: a Systematic Review and Meta-analysis. J GEN INTERN MED 35, 3308–3314 (2020). https://doi.org/10.1007/s11606-020-06146-w
[2] Diop Anta, « Allocution de Cheikh Anta Diop à la jeunesse du Niger [*] », NAQD, 2013/1 (N° 30), p. 215-216. DOI : 10.3917/naqd.030.0215. URL : https://www.cairn-int.info/revue-naqd-2013-1-page-215.htm
[3] Notons que ces phénomènes d’exportation de l’expertise on lieu dans des domaines stratégiques comme la lutte contre le terrorisme, domaines où l’expertise nationale est totalement ignorée au profit de penseurs occidentaux dont les cadres de pensée sont élaborées dans des conditions qui ne sont pas nécessairement pertinentes pour nous.
Subvertir la Géographie de la Rationalité
La Société Sénégalaise de Philosophie et L’Association Caribbéenne de Philosophie organisent à l’Ucad, du 20 au 22 juin 2018 une grande conférence sur le thème: Shifting The Geography of Reason. Ways of knowing, Past and Present. Une quasi double centaine de philosophes va débarquer à Dakar. Ils viendront principalement des amériques.
Le programme est téléchargeable ici (pdf).
Vous y êtes bien évidemment cordialement invités.
L’artiste sénégalais Djibril Dramé Gadaay nous a gracieusement autorisé à utiliser son travail comme support de communication. Qu’il soit ici remercié!
Message de service
À la personne arrivée ici en tapant:
traduction the soft bigotry of low expectations
Perso, je traduirais par :
Le doux sectarisme des basses attentes
C’est Michael Gerson, le Henri Guaino de Bush Jr (tout aussi sinistre que son homologue français*) qui l’avait fait prononcer à son maître (à propos de l’action affirmative je crois)
%%%%%%%
* Oui, vous avez raison de me faire remarquer que la médiocrité de la plume présidentielle ne fait que refléter la médiocrité de son patron
Death is life’s change agent
Je me vante de ne pas faire partie du culte de Jobs mais j’ai un MacBook depuis un an maintenant et je dois avouer que c’est beaucoup plus ergonomique qu’unPC. Quoi que l’on pense de Steve Jobs, on peut convenir que son discours de Stanford de 2005 est émouvant et enthousiasmant. Il y parle de la nécessité de faire des choses qui nous passionnent même si elles nous paraissent inutiles sur le moment; ne serait-ce que parce que la vie est imprévisible :
The minute I dropped out I could stop taking the required classes that didn’t interest me, and begin dropping in on the ones that looked interesting.
It wasn’t all romantic. I didn’t have a dorm room, so I slept on the floor in friends’ rooms, I returned coke bottles for the 5¢ deposits to buy food with, and I would walk the 7 miles across town every Sunday night to get one good meal a week at the Hare Krishna temple. I loved it. And much of what I stumbled into by following my curiosity and intuition turned out to be priceless later on. Let me give you one example:
Reed College at that time offered perhaps the best calligraphy instruction in the country. Throughout the campus every poster, every label on every drawer, was beautifully hand calligraphed. Because I had dropped out and didn’t have to take the normal classes, I decided to take a calligraphy class to learn how to do this. I learned about serif and san serif typefaces, about varying the amount of space between different letter combinations, about what makes great typography great. It was beautiful, historical, artistically subtle in a way that science can’t capture, and I found it fascinating.
None of this had even a hope of any practical application in my life. But ten years later, when we were designing the first Macintosh computer, it all came back to me. And we designed it all into the Mac. It was the first computer with beautiful typography. If I had never dropped in on that single course in college, the Mac would have never had multiple typefaces or proportionally spaced fonts. And since Windows just copied the Mac, it’s likely that no personal computer would have them. If I had never dropped out, I would have never dropped in on this calligraphy class, and personal computers might not have the wonderful typography that they do. Of course it was impossible to connect the dots looking forward when I was in college. But it was very, very clear looking backwards ten years later.
Again, you can’t connect the dots looking forward; you can only connect them looking backwards. So you have to trust that the dots will somehow connect in your future. You have to trust in something — your gut, destiny, life, karma, whatever. This approach has never let me down, and it has made all the difference in my life.
Il parle aussi dans ce discours de la manière dont un échec peut changer notre vie. Il faut certes éviter les échecs mais il ne faut pas en avoir peur au point de ne pas agir. Nos échecs sont ce qui prépare nos succès futurs et font partie de la vie. Une dernière partie de ce discours traite de la peur de la mort comme moteur:
Your time is limited, so don’t waste it living someone else’s life. Don’t be trapped by dogma — which is living with the results of other people’s thinking. Don’t let the noise of others’ opinions drown out your own inner voice. And most important, have the courage to follow your heart and intuition. They somehow already know what you truly want to become. Everything else is secondary.
Souvent, quand quelqu’un réussit, nous nous focalisons sur ses failles pour éviter de reconnaitre qu’il est un génie. Et c’est peut-être une attitude salutaire. Ceci dit, il est sans doute bon de temps à autres de se souvenir que la réussite valide d’abord la vie d’un humain qui a réalisé ses rêves et qui a un peu rendu service à ses semblables. Quel meilleur moment pour le faire qu’au moment où la personne nous quitte?
RIP Steve Jobs
Stupidité Apatienne
Trop fatigué pour commenter mais Apathie vient de faire l’analyse la plus stupide possible de ce qui se passe actuellement en Iran. Je suis vraiment épuisé mais c’est vraiment à pleurer et en plus aucun de ces brillants esprits entassés sur ce plateau n’est fichu de prononcer correctement le nom des dirigeants iraniens.
8 Mars
Compétence
Quel exemple impressionnant! Et dire que ça incarne l’esprit d’entreprise en France et nous donne des leçons d’efficacité.
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